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EDITION N°2 : DOWNTOWN

EDITION N°2 : DOWNTOWN

Nature et ville, terrains d'alliance.

Les grands espaces et la nature 'brute' se distinguent des lieux urbains. Parfois même on les oppose mais ils peuvent également se lier. Ils créent même des communautés, souvent hermétiques auparavant. Aujourd’hui, on appartient à un mouvement, on se revendique, on ‘fait partie’. On peut dire que nature et ville sont maintenant interdépendantes et s’entrecroisent. Sans s'opposer, elles se complètent et créent un style de vie. Le design urbain joue un rôle dans notre interaction avec l'environnement : les rues composées d'éléments visuellement intéressants (arbres, architecture, places historiques) favorisent la « soft fascination », ce qui aide à la restauration cognitive (réduction du stress, meilleure concentration).

De plus en plus, la nature se réintègre dans l’espace urbain avec de nouvelles façons de se déplacer, d’évoluer. Tout est repensé pour créer une connexion entre vert et béton.

À travers la culture, l’art et le style, l’univers urbain influence nos expressions, notre créativité et le monde dans lequel nous interagissons.  Il est souvent lieu d'effervescence ou de cristallisation des tendances, lieu de communion qui génère une force de mouvement, qui change nos modes de vie.

Inauguré en 2014, le Bosco verticale expérimente un nouveau genre d’intégration écopayagère dans l’environnement urbain et propose un concept architectural pensé autour et en faveur de la biodiversité. Les deux tours intègrent de nombreux arbres, arbustes et plantes vivaces répartis en façade sur tous les niveaux. 

 

La fusion, ce mélange réussi entre culture et nature.

En musique comme en sport, les nouveaux mouvements sont tous nés de l’association de différences disciplines, du croisement des styles qui n'étaient pas initialement connectés. Le trail running, par exemple, est né du mélange de la culture du jogging et des pratiques sportives issues de la montagne.  Le trek, un mix de la randonnée et du voyage. Le renouveau du surf, quant à lui, vient de l’influence urbaine du skateboard. 

La mode est souvent une expression de ces tendances et participe à ce circuit créatif. On qualifie souvent les nouveaux styles et les mouvements « progressifs » à leur émergence. Ils deviennent parfois des phénomènes d'ampleur qui influencent, transforment et font bouger les styles de vie.

La fusion entre outdoor et urbain contribue aujourd'hui à cette nouvelle vision de la ville. Elle mélange les genres et propose une nouvelle modernité.

 

    Le layering, une tendance urbaine entre style et efficacité.

    Le manteau BALENCIAGA à 9000$ comporte 7 couches.

    Le « layering », c’est l’art d’empiler les couches et d’en faire une signature esthétique. À l’origine, le layering vient de l’équipement des alpinistes lors de leurs expéditions. Le principe est simple : chaque couche de vêtement remplit une fonction et il est beaucoup plus efficace d’empiler et de faire évoluer les couches plutôt que de choisir un seul vêtement pour faire face à toutes les situations.

    Lors de sa mythique expédition dans l'Everest, Georges Mallory associait la soie et la laine pour assurer chaleur et respirabilité. Dans les années 60, l’apparition de la veste en duvet à permis d’affronter le froid avec un équipement beaucoup plus léger que la laine.

    Expédition du Mont Everest, mars 1924, Tibet. De gauche à droite : Irvine, Mallory, Hazard, Odell, Hingston (en bas): Shebbeare, Bruce, Somervell, Beetham © J.B. Noel/Royal Geographical Society via Getty Images

    Depuis la fin de années 80, le développement des fibres synthétiques et des vestes imperméables et respirantes (grâce aux membranes) permet le summum de l’efficacité : légèreté, chaleur, protection et respirabilité. Alpinistes et skieurs hors-piste font désormais évoluer les couches en fonction des conditions climatiques, de l’environnement et de l’intensité de leur effort en respectant ce principe : la première couche assure le transfert d’humidité pour ne pas conserver la transpiration, la deuxième assure la chaleur et la troisième, la protection contre le vent, la pluie et la neige. C’est le fameux système 3 couches.

    Multicouches et multi matières, quand le pratique devient 'cool' :

    Influencé par la mode urbaine, le croisement des vêtements en fibre naturelle comme la laine ou le coton avec les vestes Shell fait émerger un nouveau style. Avec comme clé d’entrée la veste shell 3 couches, le layering multi matières devient une tendance urbaine culte.

    La mode se l’approprie, en faisant évoluer les coupes, les volumes, les associations de matières et les couleurs. Sont alors mixés motifs et imprimés du Street Art.


    Se déplacer en ville, tout un art.

    En voyage 'aventure' ou en déplacement professionnel, en transport en commun ou en vélo, nos vies actives nous imposent l'évolution de notre vestiaire. Nous sommes dans une époque de transition constante. Nous multiplions les activités et cela plusieurs fois par jour. Notre mobilité, repensée et multiple est une opportunité d’activité physique, parfois intense, mêlant marche, vélo et transports en commun. Nous passons d'espaces clos et statiques (train, métro) à des moments d'actions plus intenses (marche, vélo) en extérieur. L'adaptation est le maître mot. Il faut pouvoir bouger, et être à l'aise.

    La mobilité urbaine évolue très vite et très fort, les gens se déplacent de plus en plus en vélo. Selon une étude de l'Institut Paris Région, 11,2 % des déplacements se font à vélo dans la capitale, contre 4,3 % en voiture.

    En 2025, en ville, c'est l’intermodalité. C'est quoi ? L’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement, et se pratique dans des espaces où s’effectue la rupture de charge d’un mode à l’autre : gare, quai, station de bus… La multimodalité renvoie à un type de mobilité dans lesquels l’offre de plusieurs modes de transports permet de construire une diversité de déplacement, de manière à répondre à la plus grande part des trajets potentiels dans une grande agglomération. Une porte s'ouvre à une nouvelle liberté de trajets, d'aventures, de déplacements. Et tout ça en déplacement 'propre' (sans l'usage de la voiture) et en favorisant les transports doux.

    L’intermodalité inscrit les mobilités actives dans des projets urbains de long terme. C'est ce vers quoi il faut tendre majoritairement pour les années à venir. Bouger vite, facilement, en portant des valeurs environnementales et en ayant une pratique physique active et bénéfique pour la santé.

    Et en vélo, il faut être vu. Les pistes cyclables affluent et le trafic est en hausse constante. Un nouveau mode de mobilité qui ne doit pas entraver notre volonté d'esthétique.


    En 2008, Karl Lagerfeld portait un gilet jaune dans le cadre d'une campagne de communication pour la Sécurité routière. Un clin d'œil maitrisé par le directeur artistique Jocelyn Berthat (agence Lowe Strateus) et un véritable mix des genre et coup de maître dans le milieu de la pub.

    La sécurité à vélo en ville est un enjeu crucial pour encourager davantage de personnes à se déplacer à deux-roues. Il est important de porter un casque, de s’équiper de lumières et de gilets réfléchissants. Nos produits permettent une grande liberté de mouvement en ville et certains modèles et coloris permettent une excellente visibilité, en alliant enfin style et sécurité. Des bandes réfléchissantes sont présentes sur toutes nos vestes shell pour vous permettre d'évoluer de jour comme de nuit, en ville ou en pleine nature.

    Le RIDING COAT ou l'histoire de la redingote.

    Apparue sous la Régence (1715-1723), c'est à son origine un vêtement porté par-dessus le justaucorps avec une fente dans le dos pour pouvoir chevaucher. Son nom vient de la déformation des mots anglais « riding coat » : vêtement pour monter à cheval. 

    Sous Louis XVI, la redingote devient plus fine, plus élégante au point de remplacer parfois l’habit. Comme la jaquette et la queue de pie, elle suit l’influence anglaise et notamment celle du célèbre dandy Georges Brumell qui introduit, puis établit, la tendance masculine à porter des costumes de couleur sombre avec des pantalons longs, de style discret mais raffiné, et admirablement coupés, ornés de cravates minutieusement nouées.

    Chez Inspyrations, la veste élégante et qui permet désormais de 'chevaucher' son vélo s'appelle le blazer FUSYON. Cette veste moderne offre une polyvalence d'usage. En inter saison, elle vous habille du matin au soir. Sa matière en stretch offre une grande liberté de mouvement et son tissu déperlant supporte les pluies légères.

    La playlist URBAN VIBES