La doughnut theorY

La doughnut theorY

En développant la Théorie du Donut, Kate Raworth explore le type d’économie dont le 21e siècle a besoin pour répondre aux grands défis qui sont les siens. Elle offre une boussole à l’économie pour permettre de répondre aux besoins des personnes dans la limite de ce que la planète peut offrir.

A travers l’idée du Donut, Kate Raworth s’appuie sur la force de l’image et de l’humour. Il est vrai que le terme interpelle. Pour l’autrice, l’aspect très visuel de cette théorie joue un rôle majeur pour faciliter son appréhension et son appropriation. « Il faut savoir rendre son projet irrésistible pour en faire la vision, la logique de demain » nous explique-t-elle, se rappelant aussi ce qui animait les campagnes d’Oxfam.

A travers la Théorie du Donut, Kate Raworth associe les enjeux d’intégrité environnementale et de justice sociale. Elle appelle à un travail commun renforcé entre des acteurs travaillant sur ces différents enjeux. Elle leur offre des points de connexion, une vision décloisonnée.

Au cœur du donut, se retrouvent des personnes dont leurs besoins vitaux essentiels ne sont pas assurés. L’autrice définit ainsi 12 besoin de bases dont personne ne devrait manquer (alimentation, santé, éducation, eau potable, logement, accès à un travail digne, égalité des genres, une voix politique, etc). Ce premier cercle vert est « plancher social » : il constitue le but à atteindre pour assurer l’épanouissement de chacune et chacun.

Mais cet épanouissement ne peut se faire au-delà d’un cercle extérieur, ce que Kate Raworth appelle le « plafond environnemental ». Collectivement, nous ne pouvons utiliser les ressources de manière trop intensive, au risque de soumettre l’équilibre de la planète à une trop grande pression. La Théorie du Donut définit ainsi 9 limites planétaires parmi lesquelles les changements climatiques, la perte de biodiversité, l’acidification des océans, la pollution chimique.

* Sources : https://www.oxfamfrance.org/